La Lathrée clandestine,
Lathraea clandestina L. (famille des Orobanchacées)
C’est l’une des premières fleurs du printemps (floraison de mars à mai).
Dépourvue de chlorophylle, c’est une plante parasite qui se développe au dépend des racines d’arbres tels que peupliers, saules, aulne… On la rencontre le plus souvent en bordure de ruisseaux ou dans des zones humides.
Plante vivace, sans tige aérienne, mais à rhizome souterrain (d’où son nom qui vient du grec lathraïos : caché).
Pollinisée par les insectes ou autogame. Graines dispersées par les fourmis (source : Flore forestière française).
En France, sa répartition est irrégulière.
Elle est absente de nombreuses régions, comme le montre la carte ci-contre.
En Mayenne, elle est surtout présente dans un grand quart nord-ouest ainsi que le long de la Mayenne et de la Jouanne.
Une plante beaucoup plus rare :
La Lathrée écailleuse,
Lathraea squamaria
La lathrée écailleuse parasite les racines de plusieurs espèces ligneuses : noisetier, orme, aulne, lierre… Elle se rencontre dans les bois frais en milieu neutre.
Dispersée dans toute la France, elle est plus fréquente dans la partie est du pays (Franche-Comté…).
Elle est protégée dans plusieurs régions, dont les Pays de la Loire.
Pour la Mayenne, un seul point récent figure dans eCalluna : Vimartin-sur-Orthe, en limite de la Sarthe.
Une autre population a été signalée à Chémeré-le-Roi en 1999.
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